Livrons-nous à une expérience de pensée : imaginons que la vue de ces hordes de gueux qui hantent nos villages et nos villes insupporte tellement nos gouvernements d’Afrique francophone qu’ils décident de faire de l’éradication de l’extrême pauvreté dans leurs pays respectifs une priorité absolue. Imaginons encore que le recours aux recettes habituelles leur soit impossible. Plus « d’experts » grassement rémunérés pour qui le continent est davantage un objet de curiosité qu’un territoire à faire entrer dans l’ère du développement. Fini aussi la sous-traitance de la gestion de la pauvreté à des réseaux d’ONG dont le business model repose précisément sur la perpétuation de cette indigence. Que feraient donc nos gouvernements ?

© MONTAGE JA : Olivier Mugwiza
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