ATTENTATS DE CASABLANCA : VINGT ANS APRÈS (2/2) – Au lendemain du discours royal annonçant « la fin du laxisme », le Parlement marocain adopte dans l’urgence et à la quasi-unanimité une loi anti-terroriste, que beaucoup considèrent comme une version locale du « Patriot Act » américain.
Même Mustapha Ramid, alors député et considéré comme le plus ultra des islamistes du PJD, renonce à ses diatribes enflammées et vote « oui ». Le texte prévoit notamment la prolongation de la garde à vue, la violation du secret de la correspondance, la possibilité de perquisitionner à n’importe quel moment, l’aggravation des sanctions pénales, ainsi que la restriction des droits de la défense.