D’après le dernier rapport de la Banque mondiale intitulé « Destins bouleversés : effets à long terme de la hausse des prix et de l’insécurité alimentaire dans la région MENA », le Maroc, l’Algérie et la Tunisie font preuve d’une certaine résilience face à un contexte économique difficile. Mais derrière les chiffres, toujours à prendre avec des pincettes, se cache une réalité complexe.
L’Algérie portée par le pétrole
En Algérie, les indicateurs macroéconomiques sont dans le vert. L’activité est portée par le retour de la production pétrolière à ses niveaux d’avant la pandémie, par la reprise constante du secteur des services et par une activité agricole plus vigoureuse. D’après les estimations du FMI, « le PIB réel va croître de 2,3% en 2023, boosté la hausse de production hors-hydrocarbures (+3,1%) et hydrocarbures (+0,5%) ». Puis « la croissance économique se modérerait à 1,8% en 2024.