Chaque année, le 1er mai, ma famille et moi allons jeter quelques fleurs dans le fleuve Congo, à Ngaliema. C’est là que, depuis cinquante-cinq ans, rôdent ceux que j’appelle les « fantômes errants », sans croix ni cercueil. C’est là, près de l’hôpital de la Rive, à l’endroit où le fleuve est le plus profond, que reposent les corps de mon père et de ses compagnons.

Le lieutenant-général Joseph-Désiré Mobutu lors de la journée de l’Armée nationale congolaise (ANC) au camp Lieutenant-colonel Kokolo à Kinshasa, le 17 novembre 1966. © CongoPress
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