Au Sénégal, le processus électoral sera-t-il apaisé ? Dans un courrier daté du 3 avril et adressé au député du Parti communiste français (PCF) Jean-Paul Lecoq, la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, dit avoir fait part aux autorités sénégalaises de « [son] inquiétude quant à l’accroissement des tensions à l’approche de l’élection de 2024 ».
« La poursuite de cette situation serait en effet préjudiciable pour le Sénégal, avec lequel nous entretenons des relations riches et denses », précise la cheffe de la diplomatie, qui prend néanmoins soin de préciser que l’Hexagone « n’a pas vocation à s’immiscer dans la vie politique sénégalaise ».