Le 23 avril, l’heure était aux derniers réglages sur la piste du stade des Martyrs, en plein cœur de la capitale congolaise. Tous les pontes de la majorité – ou presque – étaient venus s’enquérir de l’avancée des préparatifs du premier meeting de l’Union sacrée, la plateforme présidentielle, prévu le 29 avril. L’élection a beau n’être prévue que dans huit mois, Kinshasa a déjà basculé dans une atmosphère de pré-campagne.
Un mois après le remaniement de son gouvernement, Félix Tshisekedi veut faire de l’événement une démonstration de force et envoyer un message à ses adversaires. Car dans deux semaines, c’est l’opposition qui tentera à son tour de montrer un front uni dans les rues de la capitale.