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Les affiches électorales de Faure Essozimna Gnassingbé, candidat de l’Union pour la République, lors de la précédente campagne présidentielle, à Lomé, au Togo, en février 2020. © Sunday Alamba/AP/SIPA

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Sécurité, démocratie, économie… Le Togo à l’épreuve

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Au Togo, les limites du tout sécuritaire face aux jihadistes

Alors que la région septentrionale des Savanes continue de subir les assauts de groupes jihadistes venus du Sahel, le gouvernement de Faure Essozimna Gnassingbé réorganise sa réponse. Au niveau militaire, mais aussi sur le plan social et économique.

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Par - Envoyée spéciale à Lomé
Mis à jour le 26 avril 2023 à 08:54

Le 12 avril 2023, à Pya (Nord), le président togolais Faure Gnassingbé recevait une délégation délégation ministérielle conduite par le colonel Boukaré Zoungrana (g.), ministre burkinabè de la Sécurité, de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. © Emmanuel PITA

Il y a eu l’embrasement du foyer malien à partir de 2012, puis l’incendie de violences jihadistes s’est propagé à travers le Sahel. Une menace qui s’est rapprochée, lentement, jusqu’à menacer les pays côtiers. Lesquels, une décennie plus tard, n’échappent plus aux assauts des groupes armés terroristes (GAT).

Avec 126 km de frontière en commun avec le Burkina Faso, le Togo ne fait pas exception. Lomé a d’ailleurs considérablement renforcé son dispositif sécuritaire dans le Nord. S’il n’échappe plus aux attaques, le pays n’a encore toutefois cédé aucune portion de son territoire aux GAT, qui, depuis l’autre côté des frontières burkinabè ou béninoise, opèrent des incursions régulières.