Au Togo, les limites du tout sécuritaire face aux jihadistes

Alors que la région septentrionale des Savanes continue de subir les assauts de groupes jihadistes venus du Sahel, le gouvernement de Faure Essozimna Gnassingbé réorganise sa réponse. Au niveau militaire, mais aussi sur le plan social et économique.

Le président togolais Faure Gnassingbé reçoit une délégation ministérielle burkinabè conduite par le colonel Boukaré Zoungrana, ministre de la Sécurité, de l’Administration territoriale et de la Décentralisation à Pya (Nord), le 12 avril 2023. © Emmanuel PITA

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Publié le 26 avril 2023 Lecture : 6 minutes.

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Sécurité, démocratie, économie… Le Togo à l’épreuve

Médiateur dans les crises qui secouent le Sahel, engagé dans la lutte contre la menace jihadiste et relativement résilient face aux chocs économiques externes, Lomé est devenu une référence régionale. Mais, trois ans après la réélection de Faure Essozimna Gnassingbé, les législatives prévues dans les quelques mois vont constituer un véritable test démocratique.

Sommaire

Il y a eu l’embrasement du foyer malien à partir de 2012, puis l’incendie de violences jihadistes s’est propagé à travers le Sahel. Une menace qui s’est rapprochée, lentement, jusqu’à menacer les pays côtiers. Lesquels, une décennie plus tard, n’échappent plus aux assauts des groupes armés terroristes (GAT).

Avec 126 km de frontière en commun avec le Burkina Faso, le Togo ne fait pas exception. Lomé a d’ailleurs considérablement renforcé son dispositif sécuritaire dans le Nord. S’il n’échappe plus aux attaques, le pays n’a encore toutefois cédé aucune portion de son territoire aux GAT, qui, depuis l’autre côté des frontières burkinabè ou béninoise, opèrent des incursions régulières.

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