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Sécurité, démocratie, économie… Le Togo à l’épreuve
Il y a eu l’embrasement du foyer malien à partir de 2012, puis l’incendie de violences jihadistes s’est propagé à travers le Sahel. Une menace qui s’est rapprochée, lentement, jusqu’à menacer les pays côtiers. Lesquels, une décennie plus tard, n’échappent plus aux assauts des groupes armés terroristes (GAT).
Avec 126 km de frontière en commun avec le Burkina Faso, le Togo ne fait pas exception. Lomé a d’ailleurs considérablement renforcé son dispositif sécuritaire dans le Nord. S’il n’échappe plus aux attaques, le pays n’a encore toutefois cédé aucune portion de son territoire aux GAT, qui, depuis l’autre côté des frontières burkinabè ou béninoise, opèrent des incursions régulières.