Comme un air de déjà-vu. Ce mercredi 5 avril, un à un, ministres, parlementaires, acteurs politiques et membres de la société civile se sont succédé à la tribune aménagée à l’hôtel Pulmann, à Kinshasa, pour signer la charte de l’Union sacrée et s’engager derrière une seule et même candidature à la présidentielle de décembre prochain : celle de Félix Tshisekedi.
En 2018, au même endroit et à quelques mois d’une autre élection à la magistrature suprême, c’est le Front commun pour le Congo (FCC), la plateforme constituée autour de Joseph Kabila, qui avait organisé la même cérémonie d’allégeance. À la différence près que c’est au président de l’époque et à ses choix que les uns et les autres avaient promis fidélité – avec le succès que l’on sait.