Politique
Les affiches électorales de Faure Essozimna Gnassingbé, candidat de l’Union pour la République, lors de la précédente campagne présidentielle, à Lomé, au Togo, en février 2020. © Sunday Alamba/AP/SIPA

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Sécurité, démocratie, économie… Le Togo à l’épreuve

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Économie

Au Togo, l’Arcep met une juste pression sur les opérateurs télécoms

Fini l’indifférence des opérateurs mobile et internet face aux injonctions leur reprochant une mauvaise qualité de services. Désormais, s’ils n’y remédient pas dans les temps, la nouvelle autorité de régulation du secteur veille. Et les sanctions sont lourdes.

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Par - À Lomé
Mis à jour le 13 avril 2023 à 12:13

Panneau publicitaire de l’opérateur de téléphonie mobile Togo Cellulaire (ex-Togo Cel) sur une avenue de Kara, dans la préfecture de la Kozah (Nord). © Francois GUENET/Divergence

Depuis trois ans, les sanctions tombent, assorties de quelques amendes salées. Désormais, les injonctions de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) – qui a pris le relais de l’ex-autorité de réglementation du secteur en octobre 2020 – ne sont plus du tout prises à la légère par les opérateurs de téléphonie mobile et les fournisseurs d’accès à internet (FAI).

Le 14 mars dernier, l’Arcep a d’ailleurs enclenché une nouvelle procédure de sanction contre Moov Africa Togo (MAT), filiale du groupe Maroc Telecom, et contre Togo Cellulaire (TGC), l’ex-opérateur public qui, depuis sa privatisation en 2019, est devenu, comme Togo Telecom, une filiale du holding Togocom, dont 51 % des parts sont détenus par le conglomérat malgache Axian, et 49 % par l’État. Les griefs portent sur la qualité toujours défaillante des services, malgré les diverses interpellations adressées par l’Arcep, qui entend maintenir la pression sur les deux opérateurs de téléphonie mobile jusqu’à ce qu’ils pallient ces manquements.

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