Déplorant le fait d’avoir été « mis devant le fait accompli », l’État du Tchad est engagé dans un bras de fer avec Savannah Energy après l’acquisition par ce dernier des actifs d’Esso Tchad, une ex-filiale de la major américaine ExxonMobil.
Alors que le pétrolier britannique accuse le président tchadien, Mahamat Idriss Déby, de « violer les conventions de la Cour pénale internationale », les autorités tchadiennes affirment avoir sécurisé des actifs pétroliers stratégiques, « cédés illégalement ».