On peut être né dans l’un des pays forestiers du Bassin du Congo et n’avoir aucune conscience des enjeux de préservation de la forêt. Un bon début aurait consisté à en vulgariser la connaissance scientifique. Bien fol qui s’y fie. Ce paradoxe était saisissant lors du One Forest Summit, qui s’est tenu les 1er et 2 mars dernier à Libreville, au Gabon. On a cherché en vain une expertise locale. Où sont donc passés les chercheurs d’Afrique centrale ? Comment peut-on être né dans le deuxième massif forestier du monde mais en être réduit à quémander à d’autres les données scientifiques de son propre environnement, les technologies innovantes destinées à en dompter la nature et à tracer les perspectives de son propre avenir ?

© JA
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