L’ancienne impératrice Catherine Bokassa, qui vit entre Bangui (où sa résidence, un temps occupée par l’armée française, a été réhabilitée par cette dernière) et Genève, où elle retrouve régulièrement son amie Marie-Thérèse Houphouët-Boigny, ne décolère pas. Motif : un escroc se prétendant « coordonnateur de la Fondation impératrice Catherine Bokassa » envoie depuis quelques semaines des courriers sur papier à en-tête avec cachet « officiel » et numéro de compte en banque à diverses personnalités de la place – dont la première dame de Centrafrique, Monique Bozizé – afin de solliciter leur aide dans « la lutte contre la famine, le VIH/sida et les enfants de la rue » [sic]. Or cette fondation n’existe pas encore, et la veuve de Jean-Bedel Bokassa, qui recherche des fonds pour la lancer, apprécie peu de se voir ainsi déconsidérée.

Catherine Bokassa, dans sa résidence de Bangui, le 16 janvier 2012. © Vincent Fournier, pour J.A.
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