Une nouvelle fois, un attroupement s’est formé sous le soleil de l’après-midi de Yaoundé. En ce 3 mars, les journalistes ont repris leur poste d’observation favori, à quelques encablures des rives du lac municipal de Yaoundé, en plein centre de la capitale.
Quelques têtes connues se présentent à la guérite du secrétariat d’État à la Défense, montrent patte blanche, puis s’engouffrent à l’intérieur du camp militaire. Ces avocats ont désormais l’habitude des lieux. Ils reconnaissent les gardes en faction et les saluent même, parfois distraitement.