Le sort d’Ousmane Sonko sera-t-il scellé ce jeudi 30 mars ? Après trois renvois consécutifs, le procès pour « diffamation », « injures » et « faux et usage de faux » devrait enfin s’ouvrir, sans que l’on sache pour l’instant si le principal opposant sénégalais s’y rendra. La raison de cet empêchement, selon plusieurs médias, serait un certificat médical d’incapacité de travail d’une durée de dix jours dont l’effet est censé prendre fin le 31 mars, soit vendredi.
Jeune Afrique n’a pas eu confirmation de l’existence de ce certificat médical, mais dans la soirée du 28 mars, Ousmane Sonko a répété avoir « été victime d’une tentative d’assassinat » par les forces de l’ordre et pointé un doigt accusateur vers la Brigade d’intervention polyvalente (BIP), dont l’un des membres l’aurait « aspergé [d’un] liquide toxique inconnu ».