Dans le programme officiel partagé par l’ambassade britannique en RDC, tout était pourtant clair : Andrew Mitchell devait rencontrer le président congolais, Félix Tshisekedi, et le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, pour discuter du renforcement du partenariat entre le Royaume-Uni et la RDC.
Arrivé à Kinshasa dans la soirée du 18 mars et durant son séjour de trois jours, le ministre d’État chargé du développement et de l’Afrique n’a finalement été reçu que par le chef de la diplomatie. « La présidence congolaise a fait attendre Andrew Mitchell toute la journée du 20 mars, jusqu’à minuit, confirme à Jeune Afrique une source britannique proche du dossier. Il a donc quitté Kinshasa le 22 mars. »