La vice-présidente américaine Kamala Harris entame ce lundi 27 mars une tournée au Ghana, en Tanzanie et en Zambie jusqu’au 2 avril. Elle intervient après le sommet États-Unis-Afrique de décembre à Washington, au cours duquel le président Joe Biden a plaidé pour créer un vaste partenariat avec l’Afrique, cherchant à affirmer la présence américaine sur le continent face à l’influence croissante de la Chine et de la Russie.
Accompagnée de son mari Douglas Emhoff, Kamala Harris a été accueillie à l’aéroport d’Accra par le vice-président du Ghana Mahamudu Bawumia et de hauts responsables ghanéens. « Nous avons hâte de faire de ce voyage une nouvelle affirmation de la relation et de l’amitié durables et très importantes entre le peuple des États-Unis et ceux qui vivent sur le continent africain », a déclaré la vice-présidente. « Je suis très enthousiaste quant à l’avenir de l’Afrique. Je suis très enthousiaste quant à l’impact de l’avenir de l’Afrique sur le reste du monde, y compris les États-Unis », a-t-elle ajouté à son arrivée.
Investissements et crise climatique
À Accra, elle s’entretiendra avec le président Nana Akufo-Addo et rencontrera des représentants de la société civile. Elle devrait aborder au cours de sa visite la crise climatique, l’amélioration de la sécurité alimentaire et la hausse des investissements sur le continent, a-t-elle indiqué. La vice-présidente américaine devrait rencontrer des entrepreneurs, des étudiants, des femmes et des paysans. Elle doit aussi visiter une ancienne plaque tournante de la traite des esclaves, le fort de Cape Coast (sud).
Le Ghana est confronté à une crise économique avec une inflation de plus de 50% et une baisse de la monnaie locale, le cedi, touchée par les effets de la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Le Ghana a conclu un accord de 3 milliards de dollars de crédit avec le FMI et est également en pourparlers avec la Chine sur ses problèmes économiques.
(avec AFP)