Depuis sa libération le 10 janvier dernier, après presque deux mois d’incarcération, Pape Alé Niang se fait discret. Placé sous contrôle judiciaire, le rédacteur en chef de Dakar Matin se remet de sa longue grève de la faim. Toujours accusé de « diffusion de documents militaires de nature à nuire à la défense nationale » et de « divulgation de fausses nouvelles », il n’a pas le droit de s’exprimer sur l’affaire, mais revient sur les tensions politiques qui croissent à mesure que se rapproche la présidentielle de février 2024.
Jeune Afrique : Comment allez-vous, plus de deux mois après votre libération ?