Vital Kamerhe, arrivé en troisième position à la présidentielle, Félix Tshisekedi, fils du chef de l’opposition, Samy Badibanga, l’un des quarante-deux nouveaux députés tshisekedistes, et Martin Fayulu, député provincial de Kinshasa, ont arpenté les grands hôtels de la capitale éthiopienne pour remettre aux délégations officielles un plan de sortie de crise en République démocratique du Congo (RDC) dont le point essentiel est le recomptage des voix obtenues par les candidats à la présidentielle et aux législatives du 28 novembre. Surtout, plusieurs chefs d’État leur ont accordé des rendez-vous, dont le président d’un pays d’Afrique centrale. Lequel ? « On ne peut pas vous le dire, s’excusent les députés congolais. Il ne nous a reçus qu’à la condition que nous ne révélions pas son nom. »