Racisme et populisme : Kaïs Saïed et les boucs émissaires, par Marwane Ben Yahmed

Les propos aussi inexplicables qu’inacceptables du président tunisien sur les migrants subsahariens ont gravement terni l’image de la Tunisie en Afrique. Et au-delà.

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Publié le 20 mars 2023 Lecture : 6 minutes.

ÉDITORIAL – Habib Bourguiba doit se retourner dans sa tombe. Le 21 février, le chef de l’État tunisien, Kaïs Saïed, a affirmé que la présence de « hordes » d’immigrés clandestins subsahariens était source « de violence, de crimes, de pratiques inacceptables », et relevait d’une « entreprise criminelle » visant à « modifier la composition démographique » du pays, et, partant, son « identité arabe et islamique ».

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