Akhannouch, Bensalah, Lamrani, Zniber… Ces héritiers qui ont succédé aux fondateurs

Qu’elle soit préparée en amont ou réalisée discrètement à la mort du chef de famille, la succession à la tête de certains groupes a lieu, la plupart du temps, sans anicroche. Plongée dans les coulisses des cas les plus emblématiques du royaume : Akwa Group, Holmarcom, Safari et Diana Holding.

De gauche à droite : Abdelkader et Mohamed Hassan Bensalah ; Brahim et Rita Zniber. © Montage JA : Mohamed Jannat/Holmarcom ; Diana Holding ; DR

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Publié le 16 mars 2023 Lecture : 6 minutes.

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[Série] Succession à la marocaine

Akhannouch, Bensalah, Lamrani, Zniber, Chaâbi… Dans la plupart des grands groupes familiaux du royaume, les enjeux de succession font l’objet de stratégies aussi discrètes que sensibles.

Sommaire

SUCCESSION À LA MAROCAINE (1/3) –  Mohamed Hassan Bensalah est âgé de 24 ans lorsqu’il est appelé, en 1993, à succéder à son père, Abdelkader Bensalah, à la tête d’Holmarcom, présent dans les assurances, l’industrie et l’agroalimentaire, qui compte déjà parmi les fleurons de l’économie du royaume. Un legs d’autant plus lourd à porter pour le jeune héritier que le chef de famille n’avait pas eu le temps de préparer le terrain pour sa succession. « Tous ses enfants ont fait des écoles de commerce, mais cela reste insuffisant pour garantir une succession réussie. Abdelkader Bensalah ne leur avait pas seulement légué une grande fortune, mais aussi une éducation très exigeante fondée sur le sens de la famille », explique une source proche des Bensalah.

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