En annonçant, à l’issue du Conseil des ministres du 1er mars, que ses participations dans Togo Terminal passaient de 5 à 30 %, l’État togolais a mis un terme à un litige vieux de quatre ans avec Bolloré Africa Logistics (BAL) et qui empoisonnait depuis l’ambiance sur les quais du port de Lomé.
L’entrée en jeu de la compagnie Mediterranean Shipping Company (MSC), qui a officiellement rachetée BAL en décembre dernier et opère en propre depuis 2014 le Lomé Container Terminal (LCT), semble avoir été déterminante dans le règlement de ce conflit, en arbitrage depuis 2018 devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi).