Politique

Au Burkina Faso, des populations de l’Est accusent l’État de les abandonner

Fin février, une attaque meurtrière a de nouveau endeuillé la province de la Tapoa, qui vit sous le joug des jihadistes. Agonisante, la population accuse le régime de transition d’Ibrahim Traoré.

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Mis à jour le 13 mars 2023 à 10:16

Des familles déplacées qui ont fui les attaques jihadistes dans le nord et l’est du Burkina Faso, à Gampela près de Ouagadougou le 6 octobre 2022. © ISSOUF SANOGO/AFP

« IB, à quand la paix ? », « La Tapoa pleure ». Voici quelques-uns des slogans qu’on pouvait lire sur les pancartes des manifestants ce 1er mars, dans les rues de Diapaga, chef-lieu de la province de la Tapoa, dans l’Est du Burkina Faso, où une foule excédée était rassemblée pour dénoncer la situation sécuritaire dans la région.