À Tunis, la soirée du lundi 6 mars a été éprouvante pour la cheffe du gouvernement Najla Bouden et ses ministres. Entre la fuite de la note interne envoyée à ses équipes par David Malpass, le président de la Banque mondiale (BM), et le communiqué officiel de l’organisation financière, la Kasbah n’a pu que constater les dégâts provoqués par les déclarations du président de la République Kaïs Saïed, qui, le 21 février, avait qualifié les migrants subsahariens de « hordes d’envahisseurs ».

La cheffe du gouvernement tunisien Najla Bouden. © FETHI BELAID/AFP