À la tête de sa société Impact Diasporas, installée à Dakar, Samir Bouzidi conseille États, administrations et entreprises privées désireuses de s’adresser aux communautés vivant hors de leur pays d’origine. Ce Tunisien, né en France et qui voyage beaucoup sur le continent, sera aussi partenaire de la prochaine réunion des maires francophones prévue à Paris au mois d’avril.
Convaincu que le poids économique et politique des diasporas africaines ne cesse d’augmenter, il observe avec un étonnement mêlé de consternation les événements qui se déroulent dans son pays d’origine depuis les déclarations du président Kaïs Saïed sur la « vague de migrants » subsahariens qui serait supposée envahir la Tunisie et menacer sa population d’une forme de « grand remplacement ». Alors que la Guinée et la Côte d’Ivoire ont commencé à rapatrier leurs ressortissants, Samir Bouzidi estime que les réactions ne font encore que commencer, et que l’image de Tunis sur le continent est gravement et durablement écornée.