Les pays du bassin du Congo avaient un objectif en venant à Libreville : s’unir pour peser plus lourd. Pendant les deux jours qu’ont duré les travaux, ces 1er et 2 mars, les ministres et experts, puis les chefs d’État ont œuvré pour mettre en place une démarche concertée, notamment sur le marché du carbone. Il ne faut pas s’y tromper, les assises de Libreville n’étaient pas prévues pour accoucher de grandes décisions. Celles-ci ont déjà été arrêtées lors des COP précédentes. Le One Forest Summit gabonais était présenté comme étant un lieu de recherche d’harmonisation des politiques pour plus de cohérence et pour un meilleur suivi de la politique exploiter/préserver.
Plusieurs décisions ont été prises dans le cadre du « Plan de Libreville » : une initiative pour protéger les réserves de carbone et de biodiversité dotée d’un budget de 100 millions d’euros, un projet scientifique pour cartographier les réserves de biodiversité a été lancé, et une stratégie de chefs d’entreprise visant à créer 10 millions d’emplois a été mise sur pied.