Le passage de seize à vingt-quatre du nombre de participants à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations, acté en 2017 par la Confédération africaine de football (CAF) et appliqué pour la première fois lors de l’édition 2019 en Égypte, a obligé les pays candidats à respecter un cahier des charges encore plus exigeant, avec notamment six stades au lieu de quatre auparavant.
L’instance, échaudée par les cas du Cameroun – qui devait accueillir la CAN en 2019 pour ne finalement l’organiser qu’en 2022 – et de la Guinée, à qui l’édition 2025 a été retirée, ne prendra pas le risque de confier l’événement à un pays dont les différentes infrastructures ne sont pas achevées ou en passe de l’être. Qu’elle se rassure : l’Algérie et le Maroc, principaux favoris pour l’attribution de la compétition continentale, sont très largement dans les clous avant le verdict, qui pourrait être annoncé le 16 ou le 17 mars à Kigali à l’issue du Congrès de la FIF.