Entreprises & marchés
Notre 24e édition du Classement des 500 champions africains 2023 s’appuie sur l’analyse détaillée de notre base de données de plus de 1 200 entreprises. © Montage JA

Cet article est issu du dossier

[Exclusif] Le classement 2023 des 500 champions africains

Voir tout le sommaire
Économie

Les champions africains à l’heure de la « croissance maigre »

Face au renchérissement du coût du crédit, les grands groupes rivalisent d’inventivité dans leur approche du capital.

Réservé aux abonnés
Mis à jour le 16 mars 2023 à 08:07

Les modèles d’endettement des leaders africains se veulent chaque fois plus sélectifs et imaginatifs. © Montage JA ; TGCC

500 CHAMPIONS AFRICAINS – Mohamed Bouzoubaâ a tranché. Un peu plus d’un an après l’introduction remarquée en Bourse du groupe marocain Travaux généraux de construction de Casablanca (TGCC), son patron a choisi de se tourner à nouveau vers le marché pour financer les besoins immédiats de l’entreprise, plutôt que vers le secteur bancaire.

À Lire 500 champions africains 2023 : tous les articles de notre dossier
À Lire 500 champions africains 2023 : Sonatrach, OCP, Dangote… L’intégralité de notre classement exclusif

Accompagnée par Valoris Corporate Finance, Capital Trust Finance et CFG Finance, l’entreprise a lancé fin février l’émission de 500 millions de dirhams (44,5 millions d’euros) de billets de trésorerie. Il s’agit d’optimiser « le coût de financement à court terme » du groupe de BTP « en substituant, de manière partielle, aux concours bancaires existants des billets de trésorerie », indiquent les équipes de TGCC.