Un « rétrécissement comme peau de chagrin de l’espace civique, de la liberté d’expression et d’association ». C’est ainsi qu’Alioune Tine, expert indépendant mandaté par les Nations unies sur la situation des droits humains au Mali, qualifie le contexte « très tendu » qui prévaut dans le pays.
Dans un rapport clôturant une mission d’une dizaine de jours au Mali début février, présenté le mardi 21 février, ce spécialiste des droits humains rend compte de témoignages de civils qu’il a rencontrés, principalement dans le centre du Mali, qui accusent l’armée malienne et les mercenaires de Wagner de violences et d’exactions.