Les épaisses chaises couvertes de tissu noir volent à travers la salle de conférence de la Maison de la presse de Bamako, sous le regard médusé des participants. Il est environ 17 heures, ce lundi 20 février, lorsque le point de presse qui se tient dans cet édifice beige et jaune vire au saccage.
Entre une vingtaine et une cinquantaine de jeunes, selon les sources, vandalisent les lieux, laissant derrière eux bris de verre et débris de mobilier. Ils brandissent, aussi, une banderole. « On ne suit pas un manipulateur », peut-on y lire, selon des témoins.