Dans ce dossier
Pendant vingt-trois jours en 1990, il a été torturé et gardé au secret dans les sous-sols du ministère qu’il dirige aujourd’hui. Ali Larayedh, qui a fait treize ans de prison pour ses idées, en a tiré une leçon : le maintien de la sécurité ne peut se faire sans le respect du droit. Dans le gouvernement de la troïka, il est l’un des ministres les plus appréciés par l’opinion publique. Sa volonté de poursuivre les auteurs d’actes illégaux durant les années Ben Ali est saluée. L’intéressé préfère parler de réformes, mais sûrement pas d’épuration au sein des services de police. Avec un objectif affiché : que les hommes en uniforme respectent les droits de l’homme en toute circonstance. C’est aussi cela, la révolution.