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Pour le peuple tunisien, c’est un « héros de la révolution ». Le général n’a pas demandé à ses hommes de tirer sur les manifestants en révolte en janvier 2011, malgré les ordres qu’il avait reçus. Sous sa conduite, l’armée a également permis que la « révolution des jeunes arrive à bon port » en maintenant la sécurité du pays dans un contexte de semi-chaos postrévolutionnaire et d’afflux de centaines de milliers de réfugiés venus de la Libye voisine.
Général de corps d’armée trois étoiles, cet officier a, selon l’un de ses compagnons d’armes, « la rigueur des professionnels disciplinés et la modestie des grands ». Ammar a été promu, en avril 2011, chef d’état-major des armées tout en gardant ses fonctions à la tête de l’armée de terre.