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Il a su tirer les leçons du score médiocre lors de l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne, le 23 octobre dernier. Ahmed Néjib Chebbi a enclenché un processus de fusion-absorption entre sa formation fondée en 1983, le Parti démocratique progressiste (PDP), et les deux nouveaux venus depuis la chute de Ben Ali : le parti Afek Tounes et le Parti républicain. Cette alliance constitue ainsi le « bloc » laïque, dont l’objectif est de faire contrepoids à la coalition Ennahdha-Congrès pour la République-Ettakatol lors des prochaines élections, en 2013. Chebbi peut ainsi toujours nourrir ses ambitions présidentielles. Surtout si un rapprochement avec le second pôle de l’opposition constitué autour d’Ettajdid (ex-Parti communiste) venait à aboutir. Des discussions ont été entamées. Chebbi reste un acteur incontournable de la politique tunisienne.