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Les mots sont les armes de Mokhtar Trifi, ce journaliste devenu avocat qui s’est illustré dans la défense d’à peu près tout ce que la Tunisie comptait de syndicalistes et d’opposants, aussi bien d’extrême gauche qu’islamistes. Son élection, en octobre 2000, à la tête de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), dont il était membre depuis vingt ans, avait tellement contrarié le pouvoir que les activités de la LTDH avaient été gelées. Ancien militant de gauche, cet électron libre cultive des liens aussi bien avec Amnesty International qu’avec la centrale syndicale tunisienne. Mais sa préoccupation principale a toujours été la même : la défense des droits de l’homme.