Dans ce dossier
Si l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne, le 23 octobre 2011, s’est bien déroulée, c’est en grande partie grâce à lui. Après dix-sept années d’exil, ce militant des droits de l’homme a quitté la France aussitôt après la chute de Ben Ali pour, dans la foulée, présider l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie). Son mandat est à présent terminé. Kamel Jendoubi est retourné vivre à Calais, dans le nord de la France, d’où il préside le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme (REMDH) et d’où il milite également pour le vote d’une loi constituant une nouvelle Isie dans la perspective des prochains rendez-vous électoraux après l’adoption de la nouvelle Constitution. L’expertise de ce « Monsieur élections » sera précieuse.