Dans ce dossier
Quand le bassin minier de Gafsa bouge, Adnène Hajji n’est pas loin. Secrétaire général de la section locale de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), cet enseignant symbolise la colère de cette région oubliée. Parmi les meneurs du sanglant soulèvement de 2008, prémices de la révolution, il a joué un rôle important dans les négociations avec le gouvernement avant d’être arrête et torturé, malgré une santé fragile, puis condamné à dix ans de prison. Considéré par Amnesty International comme un prisonnier d’opinion, il est toujours défenseur des travailleurs des mines et réclame justice pour les victimes des émeutes de 2008 et de la révolution tunisienne.