Le bilan macabre que beaucoup redoutaient à Ouagadougou a fini par être confirmé. Lundi 20 février, l’état-major général des armées a annoncé qu’au moins 51 militaires burkinabè avaient été tués dans une attaque survenue entre Déou et Oursi, dans le nord du pays, près des frontières avec le Mali et le Niger.
Selon son communiqué, environ 160 « terroristes » ont par ailleurs été neutralisés dans des opérations de représailles. « Notre armée a été victime d’une attaque de grande ampleur […]. La lutte est âpre, le combat parsemé d’embûches, mais notre sursaut patriotique et notre détermination [resteront] intacts jusqu’à la victoire finale », a réagi le capitaine Ibrahim Traoré.