
Sa spécialité ? Anticiper les questions de société. ©
Fadhel Jaïbi (66 ans) est un metteur en secène tunisien.
Figure théâtrale la plus en vue du pays, connu des scènes arabes et européennes, Fadhel Jaïbi n’est pas encore intervenu sur la révolution tunisienne ; à moins qu’il ne l’ait déjà fait, en partie, dans deux oeuvres événements et prémonitoires : Khamsoun, en 2006, et Amnesia, en 2010. Khamsoun, écrit à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance, décortique la montée de l’intégrisme, les pratiques policières et l’incapacité d’une génération de gauche à passer le relais.Quant à Amnesia, l’actualité a rejoint la fiction, puisque la pièce retrace la chute d’un homme de pouvoir et interroge la liberté individuelle confrontée à toutes les formes de conservatisme. Les créations de Fadhel Jaïbi, où le texte et le travail scénique tiennent une place importante, relatent souvent par anticipation les questions de société.
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