Dans ce dossier
Le patron de la plus ancienne maison d’édition tunisienne est, depuis le 14 janvier, un professionnel heureux : il a enrichi son catalogue de plus de douze titres affranchis de toute censure, dont le premier essai de notre ancien collaborateur Samy Ghorbal (Orphelins de Bourguiba & héritiers du Prophète). Plus besoin de louvoyer pour contourner les lignes rouges. À sa grande satisfaction, la révolution et la Tunisie ont largement inspiré la créativité des essayistes, romanciers, artistes et autres caricaturistes. Karim Ben Smaïl remarque que la révolution s’est faite sans les intellectuels, qui sont passés de l’humiliation à l’humilité, et s’interroge sur le rôle des élites dans le devenir de la Tunisie.