Politique

Le jour où Vital Kamerhe a été emprisonné à Makala

Le 8 avril 2020, en RDC, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi était convoqué par un juge pour répondre de détournements de fonds. Le début d’une longue épreuve qu’il avait racontée à Jeune Afrique, plusieurs semaines avant de revenir sur le devant de la scène au poste de vice-Premier ministre chargé de l’Économie.

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Par - à Kinshasa
Mis à jour le 3 avril 2023 à 09:59

Vital Kamerhe, à Genève, le 11 novembre 2018. © FABRICE COFFRINI/AFP

[Cet entretien a été recueilli à Kinshasa en octobre 2022, avant que l’intéressé entre au gouvernement]

Ce jour-là, j’avais mis mon réveil à 6 heures pour quitter tôt ma ferme de N’Sele, qui est à une trentaine de kilomètres de Kinshasa. Deux jours auparavant, j’avais refusé de répondre à la convocation du juge qui enquêtait sur mon implication présumée dans des détournements de fonds dans le cadre du programme dit « des 100 jours ». Mais cette fois, alors qu’il me convoquait à nouveau, j’avais décidé de me rendre à son bureau. Je voulais partir discrètement, sans réveiller personne, mais mon fils Didier était debout. Il est donc venu avec moi.

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