Politique

Affaire Pegasus : les avocats du Maroc dénoncent « l’absence de preuves »

Alors que le Parlement européen continue à enquêter sur plusieurs pays accusés d’avoir espionné des personnalités à l’aide du logiciel espion israélien, le Maroc, qui fait partie des États mis en cause, contre-attaque. Ses représentants évoquent un dossier vide.

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Mis à jour le 17 février 2023 à 17:34

Portrait d Emmanuel Macron lors de son discours du 12 juillet 2021 après la découverte des écoutes téléphoniques par un logiciel espion du nom de Pegasus. © Idriss Bigou-Gilles/Hans Lucas via AFP

L’affaire Pegasus, dans laquelle le Maroc est accusé d’avoir espionné des personnalités françaises de haut rang, dont le Premier ministre de l’époque Jean Castex et le président Emmanuel Macron lui-même, finira-t-elle par faire pschitt ? C’est ce qu’ont laissé entendre les avocats du cabinet français Lombard, Baratelli, Astolfe & associés, chargés de représenter le royaume – et en particulier ses services de renseignement – lors d’une conférence de presse organisée ce 17 février, à Paris.