Cela ressemblait à une mise en garde. Selon nos informations, fin janvier, le capitaine Ibrahim Traoré a rencontré les représentants des principaux opérateurs miniers implantés au Burkina Faso et le président de la Chambre des mines du Burkina (CMB), Adama Soro.
D’un ton solennel, le président de transition avait alors expliqué à ses interlocuteurs qu’ils allaient devoir participer à l’effort de guerre. Montant évoqué : 500 milliards de francs CFA (plus de 762 millions d’euros).