Économie

David Malpass et l’Afrique, quatre ans d’une relation difficile

Proche de Donald Trump, accusé de climato-scepticisme ou, parfois, d’être un adversaire du multilatéralisme, David Malpass quittera ses fonctions à la tête de la Banque mondiale en juin, soit un an avant la fin de sa mission. Au bout de ses quatre années de mandat, quel est le bilan de l’institution en Afrique ?

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Mis à jour le 20 février 2023 à 18:22

David Malpass, le président de la Banque mondiale, au siège du FMI, à Washington, le 12 octobre 2022. © Brendan Smialowski / AFP

« Tout au long de son mandat, David Malpass a concentré ses efforts sur la recherche de politiques plus vigoureuses, destinées à dynamiser la croissance économique, à réduire la pauvreté, à améliorer le niveau de vie des populations et à réduire le fardeau de la dette publique », a salué la Banque mondiale (BM) dans un communiqué publié le 16 février.

Même si les motifs de la démission de David Malpass n’ont pas été précisés, il est certain que son départ de la BM intervient dans un contexte très particulier : la dette des pays en développement explose, le taux de pauvreté s’est dégradé, et le monde fait face à une stagflation inédite, avec, en toile de fond, les retombées de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine.

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L’inaction de l’institution et son manque d’implication sur le terrain ont été dénoncés par de nombreux responsables, à commencer par Janet Yellen, la secrétaire