Cela fait déjà quarante-cinq ans que la Fondation Paul Gérin-Lajoie, du nom de son créateur québécois, qui fut ministre dans les années 1960, s’est donné une double mission : apporter « une éducation de qualité au plus grand nombre » et « valoriser la langue française » par-delà les frontières.
La Fondation joue même un rôle de premier plan en tant qu’outil de coopération du Québec, et plus généralement du Canada, comme le souhaitait Paul Gérin-Lajoie (PGL), qui présida par ailleurs l’Agence canadienne de développement international (ACDI) de 1970 à 1977.
Son fils, François, qui lui a succédé en 2001, s’inscrit dans la continuité, en Haïti et au Sénégal, où la Fondation est présente depuis ses origines. Il étend simultanément son champ d’action à d’autres pays d’Afrique francophone, du Bénin au Rwanda en passant par le Burundi, le Cameroun, la Guinée, le Mali, la RDC et le Togo.
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