Le 9 février, le gouvernement éthiopien a annoncé la vente de 45 % du capital de l’opérateur public Ethio Telecom, qui a perdu son monopole en 2022.
« Le gouvernement éthiopien propose une privatisation partielle d’Ethio Telecom (…) », indique le communiqué le ministère des Finances qui évoque la « solide performance financière » de l’entreprise.
Lancée en juin 2021, la privatisation partielle d’Ethio Telecom, entreprise publique à 100 %, avait finalement été reportée sine die en mars 2022 « en raison des récents développements et changements macroéconomiques rapides » dans le monde et dans le pays.
Pierre angulaire
La privatisation d’Ethio Telecom est une des pierres angulaires du train de réformes annoncées par le Premier ministre Abiy Ahmed à son arrivée au pouvoir en 2018 pour moderniser l’économie éthiopienne, très étatisée.
En mai 2021, une deuxième licence de téléphonie mobile – mettant fin au monopole d’Ethio Telecom – avait été accordée à l’opérateur kényan Safaricom.
L’économie du pays s’est profondément dégradée ces deux dernières années sur fond notamment de pandémie, de conflit entre le gouvernement fédéral et les autorités rebelles du Tigré – un accord de paix a été signé entre les parties en novembre 2022 – et de répercussions de la guerre en Ukraine.
(avec AFP)