Politique

L’affaire Amira Bouraoui met le feu aux poudres entre Alger et Paris

Si l’Algérie ne semble pas tenir rigueur à Tunis d’avoir permis le départ pour la France de la militante dont elle réclamait l’expulsion, le ton est nettement plus rude avec Paris. Au point de remettre en question la visite du président Tebboune prévue en mai ?

Réservé aux abonnés
Mis à jour le 10 février 2023 à 12:49

Amira Bouraoui quittant la prison de Koléa, près de Tipaza, à 70 km à l’ouest d’Alger, le 2 juillet 2020. © RYAD KRAMDI/AFP

Brouille avec Paris, mais position conciliante vis-à-vis de Tunis. C’est l’attitude que semblent avoir choisie les autorités algériennes à la suite de l’embarquement, lundi 6 février dans la soirée, de la militante Amira Bouraoui à bord d’un avion de la compagnie française Transavia en direction de Lyon, et ce, trois jours après son entrée clandestine sur le territoire tunisien. La gynécologue avait déjà tenté de quitter Tunis par avion le vendredi précédent, mais elle avait été appréhendée et placée en garde à vue par la police tunisienne pour entrée illégale dans le pays.