Politique

Pourquoi l’opposition algérienne est réduite au silence

Sous-représentée à l’Assemblée, privée d’espaces d’expression, ringardisée par le Hirak, l’opposition algérienne est pratiquement inaudible.

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Mis à jour le 23 février 2023 à 09:57

Meeting électoral des islamistes du Mouvement de la société pour la paix (MSP), à Alger, le 8 juin 2021. © BILLAL BENSALEM/NurPhoto via AFP

Ancien ambassadeur au Mexique et en Espagne, ministre de la Communication entre décembre 1998 et juin 1999, Abdelaziz Rahabi est l’une des rares voix libres, critiques et qui s’expriment encore à visage découvert.

Personnalité publique respectée et écoutée aussi bien au sein de la classe politique que dans les sphères du pouvoir, il livre un constat sans concession et sans complaisance sur l’état des libertés en Algérie quatre années après l’avènement du Hirak.