Un simple clic. En ce 25 janvier, l’une des petites mains chargées d’animer les communautés numériques du groupe Wagner vient à peine de commencer sa journée de travail lorsqu’elle poste son annonce sur VK, le réseau social de la russosphère. L’action est anodine, le geste mécanique. Depuis Saint-Pétersbourg, l’employé la répète chaque jour, comme des milliers d’autres personnes dans le monde. Il ne connaît sans doute pas l’Afrique, n’a peut-être jamais entendu parler du Mali, du Burkina Faso ou de la Centrafrique. Pour lui, ce « post » n’est qu’une tâche. Il ne lui revient pas d’en mesurer les conséquences.

Evgueni Prigojine, le patron du groupe Wagner, ici à Saint-Pétersbourg, le 9 août 2016. © MONTAGE JA : Metzel Mikhail/Tass/ABACA
Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné(e) ?
Se connecter
Choisissez d'être bien informé(e).
Accédez à tous les articles en illimité.
S'abonner- Tous les articles en illimité
- Le magazine en avant-première
- Les exclusivités Abonnés
- Les archives de Jeune Afrique