Le 15 mai 2023, l’accord de paix et de réconciliation d’Alger fêtera ses huit ans. S’il a survécu à deux changements de régime et à d’innombrables crises, ce processus, qui a scellé la paix après la rébellion indépendantiste dans le nord du pays en 2012, semble aujourd’hui en panne sèche.
À l’issue d’une réunion, les 20 et 21 décembre, les anciens rebelles touaregs ont durci le ton. Dénonçant l’inertie de Bamako dans l’application des dispositions de l’accord d’Alger, ils ont décidé de suspendre leur participation aux mécanismes de suivi et de mise en œuvre du texte.