Annoncée pour fin février ou début mars, la visite officielle d’Emmanuel Macron au Maroc sera-t-elle une fois de plus reportée ? Aucune date précise n’a encore été fixée, et on ne cache pas à Rabat que le contexte ne semble toujours pas propice à un séjour serein et apaisé du président français.
L’annonce d’une visite officielle du chef de l’État algérien Abdelmadjid Tebboune en France au mois de mai prochain et le déplacement à Paris, les 23 et 24 janvier, du chef d’état-major de l’armée nationale populaire, Saïd Chengriha, considéré comme très anti-marocain, à l’invitation de son homologue français Thierry Burkhard, déplacement au cours duquel la partie française a insisté sur la mutualisation des renseignements entre les armées des deux pays concernant les activités des groupes jihadistes et de la milice Wagner au Sahel, impliquent en effet assez clairement que la France n’a pas pour le moment l’intention de faire évoluer sa position sémantique sur le dossier du Sahara.