Mélanie Joly a-t-elle parlé trop tôt et, surtout, trop vite ? Ces derniers jours, ses propos ont en tous cas été à l’origine d’un raidissement diplomatique entre Ottawa et Yaoundé.
L’affaire commence le 20 janvier, quand la ministre canadienne des Affaires étrangères affirme publiquement que son gouvernement a été mandaté pour jouer les facilitateurs dans le conflit qui ensanglante, depuis 2017, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun, deux régions à majorité anglophone.